mardi 27 janvier 2009

Barrack OBAMA pour servir d’exemple à la jeunesse africaine.

Une Université Internationale du nom du premier afro-amérivain à la tête des Etats-Unis, est née au Bénin, à l’initiative du RAADA entendez : Réseau Afrique-Amérique pour le Développement de l’Afrique.
La présidente du RAADA Mme Grâce Lawani, chargée de mission du président Yayi BONI, et ses coéquipiers ont posé la première pierre de ce haut du savoir le mardi 20 janvier 2009, jour historique d’investiture du nouveau locataire de la maison blanche. Ainsi en Afrique de l’ouest, le Bénin porte un grand projet de plate forme des sciences et des technologies au profit de la jeunesse du pays et d’Afrique.
Les initiateurs ont espoir que cette nouvelle université va porter un grand coup de main à la formation de nouveaux leaders dans le monde. Plusieurs autorités ont nourri et exprimé leur admiration pour cette initiative des amis de Barrack OBAMA en Afrique.
C’est le cas pour le maire Cocou TOSSOU de la commune de kpomassè, territoire du sud Bénin qui accueille cette université internationale au Bénin. Au nombre des délégations d’autres pays aux côtés des membres du RAADA on note le Ghana, la Côte-d’Ivoire, le Nigéria, le Gabon pour ne citer que ceux-là.
Passée la pose de la première pierre les initiateurs doivent s’atteler à la concrétisation de l’ouvrage encore à l’étape du rêve. Cela s’impose au regard du grand défi voire du risque énorme que représente le baptême de l’initiative du nom Barrack OBAMA un président des Etats –Unis atypique de part l’espoir qu’il porte pour ses concitoyens et ses contemporains et aussi du fait de ses origines africaines. Par ailleurs les universitaires impliqués dans ce projet ont affirmé leur volonté de conduire rapidement à terme les formalités administratives devant conférer à cette université les bases légales. La mobilisation des fonds se fera a indiqué Mr Yves YEHOUESSI auprès des mécènes américains, des banques installées au Bénin notamment le réseau Eco-Bank .

lundi 26 janvier 2009

Quatre ans après son décès,




Les amis, parents et fans de l’artiste un peu partout lui ont réservé une attention à la dimension de son talent le 12 Août dernier. C’était à l’occasion du quatrième anniversaire de son décès. Au Bénin les manifestations qui se sont déroulées à la résidence musée de l’artiste Gnonna Pierre Sossou ont fait la fierté des lokossais.

Porte flambeau plus de trente ans durant de la culture du Dahomey et du Bénin, le salséro national s’en est allé à 61ans alors même que le monde entier a commencé à jouir de ses multiples et riches enseignements et messages de paix, de bonheur pour une vie sans souci. C’était en 2004. Quatre ans de disparition physique de l’artiste international du groupe AFRICANDO. A Lokossa, à sa résidence érigée en un musée où il se repose en paix, ses fils Gill et Kouamy en présence de son épouse ont eu le soutien des artistes du département Mono-couffo, du pays et du Togo voisin.
Une veillée de prière animée par la chorale alluwassio du quartier Zogbédji et des groupes locaux de musique traditionnelle zinli et toba a ouvert le bal des activités d’hommage à Gnonnas Pedro. Sans relâche ces groupes d’animation ont gardé en éveil le quartier zounhouè.
Mardi douze août 2008.Nous sommes au carrefour de ce quartier où, au terme de ses tournées à l’international comme à l’intérieur du pays, le dadjè national de la salsa aimait se reposer. La circulation y devient difficile et finalement elle sera arrêtée aux environs de 16h heure locale. La commémoration du décès de Gnonnas oblige et sans conteste les populations de lokossa s’en sont préoccupées. De seize heures à bien tard dans la nuit, jeunes, adultes, femmes et hommes ont tenu à revivre un moment avec feu Gnonnas Pédro. C’est une grande première à Lokossa depuis l’inhumation de l’artiste spécialiste de la musique afrocubaine le 12 août 20004. « Pour moi c’est une douleur et je suis prête à tout pour contribuer à l’entretien de l’héritage qu’il a laissé » a lâché, sous une grande émotion, Espérance Oléka venue de Marseille soutenir les parents de son aîné. Son affection pour Gnonnas Pédro s’impose à elle à la double dimension sociale et professionnelle de l’homme qui de son vivant est resté très ami à tous ceux que la nature a placé sur son chemin. Ainsi pour la Bénino-Nigériane résidant à Marseille aucune préoccupation personnelle ne pouvait l’empêcher de faire ce qui est de sa capacité pour apporter sa pierre à la perpétuation de l’héritage de Gnonnas Pédro. Régulièrement elle s’est rendue aux côtés de son fils en Espagne pour commémorer le décès de l’artiste. Elle aussi était à Lokossa tout comme Pedras Mego le « fils spirituel de gnonnas ». Comme Pépé Oléka et les autres amis de l’artiste, les populations de la ville natale de l’artiste ont transformé leur douleur en espérance et en devoir vis à vis de sa mémoire. La preuve en est qu’elles se sont mobilisées pour donner un éclat émouvant aux festivités de « sa résurrection » cette année.
Ses enfants en sont émus. Gill et Kouamy ont promis désormais d’asseoir à lokossa, les prochaines éditions de cérémonies d’hommage à leur feu père.
Kuamy Mensah vit en Espagne et fait ses preuves dans le show-biz international. Comment défend-t-il la mémoire de son père ?
Les nouvelles de Kouamy se concentrent sur ses tournées mais aussi sur les préparatifs de son troisième album. Il a conscience de ce que seul son travail fera plus sa fierté d’être une progéniture d’une icône incontestable de la musique internationale. Kouamy Gnonna resté au pays poursuit à sa façon le métier de son papa. Il a réussi a reconstitué l’orchestre Dadjè junior qui l’accompagne dans ses prestations. A Lokossa c’est d’ailleurs cet orchestre qui a assuré le côté instrumental du concert avec une équipe technique, conduite par Appolos Djossou, dépêchée également de cotonou.
Robinson Sipa, Man Dav, Badet Clement, Pédras Mego, Eusèbe Amoussou, Belle Souza Koméky ont fait vibré l’atmosphère à cette soirée. Gill, Kouamy et Pépé Oléka aussi.
D’autres artistes locaux d’inspiration traditionnelle ont de même satisfait la population de Lokossa et honnoré la grande mémoire de la diva Gnonnas Pedro. Le concert a été meublé surtout des chansons dédiées spécialement à la mémoire de l’illustre disparu, de quelques reprises de son intarissable répertoire mais aussi de nouvelles créations des artistes présents. Pour ces derniers, participer à ce concert est un devoir vis-à-vis de leur aîné. Un devoir à renouveler, semble leur indiquer, les lokossais. Ceux-ci ont donné la mesure de leur attachement au maestro. Ces artistes aussi. Il reste que les uns et les autres à divers niveaux de décision doivent saisir l’opportunité pour valoriser le patrimoine culturel laissé par l’artiste musicien.
DIEUDONNE METONOU

NORBERKA, LE ROSSIGNOL DU ZINLI ADJRA DES SAXWE.

La stature de l’artiste impressionne. Bien en forme, Elle a un physique à l’image de son talent. Grandiose. La musique est sa raison d’être. «Elle nourrit mon âme » se plaise- t-elle à témoigner. Et quand le festival Adjra vint sa vocation d’artiste musicienne éclot de plus en plus à la satisfaction d’une audience locale. C’est du moins le constat qui s’est imposé aux invités et au public à l’ouverture officielle du festival autour du rythme zinli le vendredi 5 décembre 2008, à sè dans le Mono.

La gare routière de la ville potière de sè dans la commune de Houéyogbé est le site de la troisième édition du festival Adjra depuis 2002, année de création de cette vitrine culturelle. Seulement Adjra 2008, a eu un décor plus imposant et plus esthétique. Un chef d’œuvre de Grégoire NOUDEHOU décorateur à l’office de télévision public. Ceci ne constitue pas la seule innovation. Pour le compte de cette année le comité d’organisation de la biennale a regroupé sur un même podium d’autres sensibilités du zinli. Ainsi a-t-on eu droit en plus du zinli adjra gbéteh des saxwè, à la dégustation du zinli du couffo avec Badet Clément du groupe macro musica, à la participation de Sévérin Adjomagbossou alias Alèmadjohando d’abomey. C’est le plateau réuni par Eric Tossou, le directeur du festival et ses coéquipiers pour illustrer la diversité du rythme zinli au cœur de leur initiative. Ces artistes se sont succédés sur le splendide podium, contribution de l’autre artiste au festival, pour faire découvrir à la foule massive, la forme de zinli propre à leur région. Pour les autorités présentes en l’occurrence les directeurs de cabinet du président de l’assemblée nationale, le professeur Mathurin NAGO et du ministre Galiou SOGLO c’est le moment de rappeler que la promotion de notre pays passe par celle de nos cultures. Mais pas à n’importe quel prix préviennent-ils. Comlan Dadégnon, représentant le président de l’assemblée, pense que des initiatives comme celle qui valorise le zinli ne doit pas donner lieu à une banalisation de nos rythmes. Selon celui-ci bien des chanteurs de la jeune génération profanent nos couvents pour mettre au jour et malheureusement de fort vilaine manière les richesses mélodieuses de notre riche tradition. Le zinli est authentique au festival adjra et l’une des prestations qui certainement ont convaincu, reste le plateau servi à la cérémonie d’ouverture par Norbette Kpanou. La virtuose de la scène a bouclé en apothéose le ballet des spectacles de cette soirée avec des chansons à chaque fois reprises en chœur par un public visiblement acquis à sa cause. Le rossignol de la commune de Houéyogbé sur scène a fait la différence aussi bien par sa voix « pure, puissante et mélodieuse » que par ses déhanchements aux rythmes du Adjra : principal tam-tam du zinli.
Norbette KPANOU est loin d’être au firmament d’un parcours professionnel certes mais elle démontre suffisamment son savoir-faire à sa région natale. Préoccupée maintenant par la conquête du public national NORBERKA a déjà créé son propre groupe. Dénommé NORKA-DANCE c’est un label sous lequel elle entend accoucher « son premier bébé ». Un album de chansons riches et variées qui n’attend qu’un producteur de bonne foi.

Nouvel an dans le MONO, Quand la fête rime avec la musique

Le tableau artistique dont se sont régalé les fans de la musique dans la région du sud-Mono à l’occasion des fêtes de fin d’année est riche de trois spectacles et un lancement d’album. Cette saga musicale joue sa prolongation le week-end prochain à Houéyogbé dans les locaux de l’hôtèl-résidence du maire de Houéyogbé.
Le groupe Kizayiwa lance son premier album à Comé, Pélagie BOTON alias « la Vibreuse » incendie Akodéha, Houénou Appolinaire : Allèvi de son nom d’artiste en duo avec Noberka à Possotomé puis AZE Promo tours et son cortège d’artistes font escale à la berge du lac Ahémé. Sans oublier les soirées culturelles de nombreux groupes folkloriques des communautés villageoises de cette région .Voilà les productions artistiques qui ont meublé les retrouvailles après 365 jours de labeur. Situées sur la rive nord du lac Ahémé, les populations des communes de comé et de Bopa ont ainsi fait les fêtes de Noèl et du nouvel an dans une ambiance enjouée marquée par la sortie d’un album de sept titres et plusieurs spectacles. Le lancement de l’album a eu pour cadre le stade de football du complexe ABD de Comé.
C’est une œuvre de deux jeunes : Maxime Ayiwahoun et Sylvain Sossou. L’inspiration d’être artiste musicien a germé dans l’esprit du premier il y a de cela deux ans. C’est alors qu’il s’associe à un camarade animé également de la même vocation. « WENDO » au bout d’un travail assidu, consciencieux et laborieux en est le fruit. Il comprend sept titres dont Tobali, Dé-awa, Vodunsi et Hommage à AGOUEVI, un défunt haut dignitaire des cultes traditionnels à Comé. Le groupe KISAYIWA en faisant l’option du tradi conserve ses chances de se faire un véritable label aux côtés des Frères Guèdèhounguè et même de pouvoir emboîter les pas aux figures emblématiques de la chanson traditionnelle comme « WAGBE » -Sagbohan Danialou- et autres. Alors que « Wendo » se mettait sur le marché du disque une semaine plutôt, le deux janvier 2009, Akodéha - un arrondissement périphérique de la commune de comé - vibrait sous l’effet des fesses et de la silhouette sensationnelles de l’artiste Pélagie Boton en play-back. Le public semble heureux, pour avoir été proche de la réalité des mirages des clips vidéo de la bête de scène. Mais en même temps, sa soif est restée insatisfaite parce que deux moreaux ont suffit à l’artiste pour épuiser son créneau scénique. Cela a été déploré tout comme les jeux de scène avec des adolescents par certaines personnes venues à cette soirée. « La dame a gâté nos enfants » a lâché une dame, la cinquantaine environ au terme du spectacle.
Toujours en forme et en phase avec la chanson et le rythme toba, Allèvi en compagnie de Norbette Kpanou n’a pas changé. Au rendez-vous avec ses fans à Possotomé, la veille du nouvel an, le phénomène du Mono-Couffo a comblé les attentes. Ses improvisations de messages à travers les lesquelles il a particulièrement accroché le public ont été les temps forts de la soirée. Ajoutons-y les déhanchements de Norbette Kpanou alias NORBE KA sous les détonations du zinli Adjra le chouchou des saxwè.
« Un cadeau du nouvel an » c’est l’autre nom qu’on peut donner à l’escale de Bopa de la caravane des artistes du promoteur culturel AZE. En effet l’initiative d’offrir ce spectacle aux populations a rencontré l’adhésion du professeur Mathurin Koffi NAGO. Le président de l’Assemblée Nationale a payé le cachet sans hésiter pour dit-il permettre à ses frères et sœurs d’oublier les péripéties de l’an défunt et pauser un moment pour bien se relancer le long de l’année nouvelle.
Oket BAWA, KARAMOULAYE, APOUKE, BLESS Antonio en plus des artistes du terroir ont agrémenté toute la nuit le séjour festif du président Nago au sein de sa communauté. L’accompagnement musical de la tournée AZE Promo est assuré par l’orchestre Symbiose du percussionniste Armand Mathurin d’ALMEIDA.
Prévue pour le lendemain, la troisième étape dans le mono de la caravane est plutôt annoncée pour ce samedi à l’invitation de Glago Olympe maire de la commune de Houéyogbé. C’est dire que la saga musicale continue !!!

Barrack OBAMA pour servir d’exemple à la jeunesse africaine.



Une Université Internationale du nom du premier afro-amérivain à la tête des Etats-Unis, est née au Bénin, à l’initiative du RAADA entendez : Réseau Afrique-Amérique pour le Développement de l’Afrique.
La présidente du RAADA Mme Grâce Lawani et ses coéquipiers ont posé la première de ce haut du savoir le 20 janvier 2009, jour historique d’investiture du nouveau locataire de la maison blanche. Ainsi en Afrique de l’ouest, le Bénin porte un grand projet de plate des sciences et des technologies au profit de la jeunesse du pays et d’afrique. Les initiateurs ont espoir que cette nouvelle université va porter un grand coup de main à la formation de nouveaux leaders dans le monde.